« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »
Arriver dans la carrière, j'arrêtai Impérial en son centre. Celui ci, les oreilles droites, regardait autour de lui. Je vérifiai la sangle, étirai les antérieurs puis grimpai en selle. Une fois la haut, je rassemblai mes rênes et fis partir Impérial au pas. Je commençais tout de suite par le mettre en place en écartant mes mains et en tirant sur les rênes légèrement. Sous l'effet du mors, Impérial céda, et aussitôt qu'il se mit en place, je resserrai légèrement les mains, les écartant de nouveau si il relève la tête. Je me fis souple dans mon dos et accompagnai le mouvement avec mon bassin. Impérial se cala à rythme assez lent mais énergique tout de même. Après quelques minutes de pas, je commençais à l'assouplir un peut avec des plis à l'intérieur sur quelques pas, puis droit, puis de l'autre coter... Impérial cédait facilement à mes demandes et amenait sa tête d'un coter, ou d'un autre, toujours vers le bas. Ensuite, je demandai la mobilité des hanches, avec des épaules en dedans, des têtes au mur ou encore des cessions à la jambe.
Au trot, je fis toujours le même travail. Impérial se portait en avant, toujours en place, et le garrot bien monter. Mes jambes fixes l'incitaient à s'engager et à passer ses postérieurs sous sa masse tout en baissant ses hanches. Je changeai tout le temps de direction, pour qu'il ne fasse jamais le même chemin, demandant tout le temps quelque chose : une flexion, un déplacement... Impérial se comporta bien et répondis à chacun de mes gestes par la figure demander.
Au galop, lors du départ, il me fit une petite ruade avant de s'élancer. Je ne me laissai pas déconcentrer par cela et le remis gentiment en place. Je galopai sur des courbes, demandant des changements de pieds dans les diagonales et autres changements de mains. Impérial me les exécuta très bien, comme à son habitude. Je demandai aussi des variations d'allures entre accélération et reprise. Impérial répondit plutôt bien, lançant de temps en temps des petits coups de cul lorsque je lui dansais d'accélérer. Normal, il me fait toujours cela de tout façon. Mais ça lui faisait du bien de se détendre un peut.
Après l'avoir bien galoper, je le fis trotter rênes longues pour qu'il s'étire bien et se détende après ce travail très regrouper et compacte. Puis je le fis marcher et dessanglai de quelques trous pour qu'il puisse bien souffler. Une fois qu'il eut bien marcher, je descendis de cheval, remontai les étriers et enlevai la mesurole croisée avant de le rentrer aux écuries.
Julien Leconte Admin
Messages : 152 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 27 Localisation : En terre incconue