Mélodie de Chesney

Sons férailleux battant le bitum, hennissement et ronflements d'équidés, odeur ambiante de paille fraîche. L'écurie de CSO n'est pas loin!
Je m'étais renseigné auprès de quelques palfreniers sur la direction à prendre pour atteindre le bâtiment. Ce petit périple m'avait amener à rencontrer de superbes endroits, allées bordées de grand arbre baignants de fraîcheur le chemin sous leurs grandes ombres ou bandes enherbées, parfois fleuries sur lesquels jonchent un panneau rappelant le nom avec le blazon du domaine.
Enfin! J'atteins l'entrée de l'écurie et y pénètre. Longeant les boxs, je recherche celui qu'occupe Mélodie. Un, puis deux et enfin le voilà! La jument sortit brutalement la tête du box, comme pour faire comprendre que son inactivité l'agace. J'esquive le coup et dis en plaisantant :

« - Ola! Doucement ma belle, tu vas sortir ne t'inquiète pas. »

Je quitte la jument le temps d'aller chercher le matériel nécessaire pour la panser et l'harnacher. De retour près d'elle, je décide la sortir du box pour la panser dans l'allée. Dans le box, la jument recula d'abord puis s'avanca franchement. Je lui mets le filet et le sors tranquillement, quoiqu'un peu vive à l'idée de sortir du box, elle se calma une fois à l'attache. J'entame donc le pansage. Fabuleusement bien dressée, la jument se laissa manipuler sans broncher. Je passe donc rapidement à l'équipement.
Tapis, amortisseur, selle, sangle simple avec collier de chasse. Comme nous faisons du plat, pas de protection, filet muserolle croisée, mors brisé à Olive martingale et hop, on range le matériel de pansage dans le box.
Je m'équipe, chaps en cuir brun, bombe et une cravache au cas où. Puis on part vers la carrière.

La balade terminée, nous regagnons l'écurie, moi et Mélodie. La jument était plus calme qu'au tout début, cette sortir à du lui faire du bien!
Arrivée près de son box, je lui ôte son filet avant de lui mettre son licol et d'attacher une longe à ce dernier, reliée à l'anneau d'attache.
Le filet et la martingale sur l'épaule, je desselle la jument après avoir détaché le collier de chasse. N'ayant pas beaucoup transpiré, le tapis n'était pas vraiment humide. Je pose alors la selle sur la porte du box, passe un coup de bouchon sur les étriers et un coup de chiffon sur la sangle puis je rentre le tour dans la protection de la selle, le tapis et l'amortisseur dessus.
Je peux donc procéder au pansage. Je m'équipe donc d'une bonne étrille et brosse par parcimonie le corps de la jument. Puis place au bouchon, un bon coup sur le corps mais Mélodie se trouve être sensible des membres, je passerai la brosse douce dessus. Enfin suis l'entretien des crins et des sabots avec curage plus graissage et pour terminer, une friandise et au box.
La jument s'avanca doucement vers som abreuvoir et commenca à boire par interruptions.
J'emporte alors le matériel et pars ranger et nettoyer tout ça dans la sellerie.

Midi approchant à grand pas, je décide de quitter l'écurie pour rejoindre le refectoire du dortoir. Au passage je me mets en tête de trouver l'emploi du temps de l'après-midi avec Luna. Trotting? Plat? J'hésite encore. Le plat me permettrai de faire plus ample connaissance avec la jeune jument. Le trotting mettrai directement la selle français dans le travail. Je vais peser le pour et le contre à table.

Sur le chemin je prends le temps d'observer les alentours et prendre une grande bouffée d'air frais, c'est revigorant!
Puis je m'imagine les complets, les stars des terrains de concours, les chevaux de grands prix, etc... Quelle ambiance il doit y avoir là-bas, ne serait-ce que dans les "coulisses"! Enfin bref, trève de rêverie, il y a du travail avant de fouler de telles carrières. Avant, on mange.