Test de niveau

.En attente de cavalières.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Après être passer faire un petit tour aux écuries pour vérifier que tout allait bien, j'arrivai dans la carrière pour mettre quelques barres en place. Je baissai quelques obstacles, en bougeai un ou deux de sortes que le parcours me plaise et en fonction des niveaux. Je recalculai les foulées dans les différentes lignes et les notai sur un bout de papier. Comme cela, j'avais mes bases pour l'évaluation. Un fois le parcours bien en place, je m'assis sur un cube. Alors, je reçus un appel. Je répondis. Il s'agissait d'une propriétaire qui avait mis un des ces chevaux chez nous. Elle voulait savoir si elle pouvait venir prendre un cours demain. Je lui répondis qu'il n'y avait pas de problème et que je serai disponible toute la journée. On convient une séance à 11h. Je notai cela sur un coin de ma feuille d'évaluation avant de lui souhaiter une bonne journée et de raccrocher. Ah ! En ce moment, je courais un peut partout. Bon, qu'allais je faire avec Impé ?.. Réfléchissons... Tiens, j'allais travailler l'abaissement des hanches et les changements de pieds. Sa allait être pas mal ça. Même si c'est que je faisais pratiquement tout le temps, il fallait vraiment travailler cela pour obtenir un cheval qui se porte vers le haut et équilibrer.

Test d'entrée.

Malgré le stress foudroyant qui me gagnait je tentais de garder mon calme pour rester maître de moi même. Sinon mon entrée dans cet établissement de renommé est tombera à l'eau! Heureusement pour moi, Luna, trop occupée à regarder de droite à gauche ce qu'il se passait, ne prêtait pas attention à la tension grandissante que je ressentais. Nous arrivons donc sans embûches au lieu de rendez-vous, la carrière de saut. Un parcours y était installé et Julien Leconte s'occupait de vérifier les foulées dans un double. Il remarqua notre présence qu'une fois qu'il fut satisfait de la mesure entre ces deux obstacles.

En attendant Esmée Sadness, l'autre cavalière en test, je marchais tranquillement, Luna en main, dans la carrière. Essayant de faire descendre la pression en respirant bien et en me concentrant dans ce que je vais devoir fournir pour "impressionner" ce grand cavalier afin qu'il m'offre une place dans cet immense haras.

.Elena et Luna.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Elena arriva la première avec Luna. Esmée devait avoir un peut de mal à se préparer avec Titus, ce que je comprenais et ce qui était tout à fait normale pour une cavalière dite débutante. Elena commença par marcher tranquillement Luna en main. Je vérifiai au loin que tout était bien mis, martingale, guêtres... Mais je lui faisais confiance la dessus. En tout cas, à vus d'oeil, il ne manquait rien. Luna, toujours dans la lune (jeu de mot) regardait autour d'elle sans prêter grande attention à sa cavalière. Après qu'elle ait fait un ou deux tours de carrière, je me dis qu'elle attendait Esmée. Je lui dis alors :

- Elena, tu peux te mettre en selle et commencer à la travailler si tu veux. Elle a besoin d'une plus longue détente que Titus vut qu'elle est jeune. Donc t'inquiète pas de savoir si tout le monde est la. Ici, chacun travail pratiquement individuellement, sauf en cours en groupe, et encore, la plus part du temps, la détente est individuelle.

En selle!

Me voyant patienter, Julien m'autorisa à mettre le pied à l'étrier en me précisant que la jeune jument - Luna bien sûr - avait besoin d'un détente plus approfondie que Titus, le cheval qu'Esmée va monter. J'hoche la tête en silence et demande progressivement l'arrêt à Luna. Cette dernière, un peu ailleurs, me bouscula par mégarde. C'est ma faute, j'aurais du capter son attention avant de lui demander de s'arrêter. Je ne la sévis pas et continue ma préparation. Réavancer la selle, bien dégarotter, sangler justement, étirer les antérieurs et enfin baisser les étriers et les régler à terre. Puis on met le pied à l'étrier, on ajuste se rênes que l'on garde dans la main gauche, la main droite derrière la selle et hop, on monte. Luna n'eut aucune réaction sauf celle de maintenir son équilibre en positionant correctement ses membres. Pour son âge elle est plutôt bien élevée!

Bien installée, j'ajuste mes rênes sans gener la jeune jument dans ses mouvements, lui permettant de regarder partout en imposant une seule chose pour le moment, un pas constant, sans arrêt - sauf pause pipi -. Tranquillement je l'envois sur la piste, laissant mes mollets près de son corps sans agir sauf si ralentissement de l'allure et besoin de la mettre vers l'avant. Quand elle eut compris qu'il fallait qu'elle reste au pas j'imposa une seconde chose, la rectitude, sans lui demander de se placer, juste d'être droite dans les lignes et de ne pas dévier de sa trajectoire. Cette demande mis plus de temps à aboutir que la précédente, mais elle vint. Et enfin, une troisième chose fut imposée à la jument, la direction. Sur des cercles, voltes, changements de main sur des diagonales ou des doublés en lui demandant de faire un pli d'encolure et, progressivement, la jument devint plus attentive. Je procède ensuite au même fonctionnement mais à l'allure supérieur, me faisant légère dans la selle pour soulager le dos de Luna car à 4ans, un cheval n'est pas tout à fait "fini". Il faut travailler en fonction de lui, son âge, ses capacités, ses limites.

L'heure de vérité : La détente.

Après avoir frôlé les nombreux chemins de graviers, j'arrivais suivie de Titus vers la carrière. Ce dernier était attentif à tout les bruits qui rôdaient autour du Haras. D'une légère pression, je l'incita à rentrer dans la carrière. La jeune Elena était déjà à cheval, sûrement parce que Luna en avait besoin..Enfin, je ne sais pas, je ne suis pas très expérimenté vis à vis des jeunes chevaux, à la monte. Je fis un tour à pied, histoire de nous dégourdir les jambes, autant à Titus qu'a moi. Une fois ayant effectué ce tour, je doubla la largeur grâcieusement, concentré sur ce que je faisais. J'arrêta Titus au milieu de la piste, et passa mon coude dans une des rênes. Je ressangla, assez pour que la selle ne glisse pas au montoir. Je descendis le premier étrier. Ensuite, je rattrapais les rênes dans mes deux mains et partis de l'autre côté. Je glissa à nouveau mon coude dans une rêne, et descend le deuxième étrier. Et voilà, tout était en ordre pour se mettre à cheval!
Mais avant tout, je préférais attendre le feu vert de Julien Leconte. Le stress montait de plus en plus, mon coeur gagnait de la tension, et je ne le vivais pas bien. Il fallait que je me calme, sinon je ferais un malaise. Je ne veux pas que ça arrive aujourd'hui ce serait un cauchemard, ma foi!

.Esmée et Titus.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Je regardai Elena monter la jeune Luna. Elle la montait très bien, même si j'aurais aimer commencer à voir la jument plus ronde et plus allante. Mais on va voir comment elle va s'en débrouiller pour la suite. Peut de temps après, Esmée arriva avec Titus et se mit tranquillement en selle après avoir fait un tour de carrière en main. Titus se tenait sagement comme à son habitude. Esmée, une fois en selle, attendit mon accord pour pouvoir partir. Je me dirigeai vers eux et caressai le chanfrein de Titus. Celui ci ferma les yeux et se laissa faire. C'est vraiment un amour ce cheval. Puis je vérifiai que le filet était bien mis tout en disant à Esmée :

- Tu verras, c'est vraiment un bon cheval. Laisse le faire, il guide très bien les jeunes cavaliers. Et si tu lui demande, il se met facilement en place. Garde bien les rênes tendues et tes jambes toujours en place et il descendra tout seul. Compris ? Aller, vas y.

Je fis une dernière caresse à Titus avant de m'éloigner. Elena était a présent au trot. La jument était assez droite dans son allure et assez régulière. C'était très bien pour l'instant, même si elle n'était toujours pas parfaitement équilibrer et en place. Mais sa viendra, il suffisait d'attendre que la cavalière demande. Chacun son rythme comme on dit. Elle préférait surement demander des choses simples pour bien la découvrir avant de demander des choses plus complexe, car la mise en main n'est pas encore totalement acquis chez la jeune jument.

Notre première rencontre? Plutôt concluante!

Alors que ma détente au trot enfin, celle de Luna, aboutissait, Esmée fit son entrée dans la carrière. Elle était suivie par un beau cheval bai brûlé, pas vraiment grand mais massif, l'air calme et respectueux.

Alors qu'elle mettait le pied à l'étrier, aidée par Julien, j'entama la détente au galop. Mais avant ça, il fallait que j'obtienne un contact moelleux avec la bouche de Luna, travaillant sur des rênes relativement lasses sans être détendues, je devait maintenant mettre une légère pression sur les rênes tout en gardant l'impulsion de la jument pour qu'elle engage ses postérieurs sous sa masse. Un exercice complexe pour une jument de son âge, j'en suis consciente, c'est pour cela que je ne vais pas trop lui en demander.

Rassemblant mes rênes, je demande le trot à Luna. La jument s'éxecute et prend l'allure. Puis, j'entame l'exercice, sur un cercle, pli de l'encolure d'abord, puis je joue des doigts sur les rênes tout en gardant l'impulsion pour qu'elle vienne tendre sa ligne de dos. Cela pris du temps. Luna chassait d'abord mes actions, secouant la tête. Sans perdre patience, je continuais jusqu'à ce que sa tête devint fixe et son chanfrein maintenu en avant à la verticale. Suite à l'obtention de cette attitude et en rejoignant la piste, je placa mes aides pour un départ au galop. Luna partit tranquillement. Pendant ce tour de galop, je la mis sur plusieurs cercle pour la travailler sur l'incurvation ou pour la remettre dans un contact moelleux et dans l'impulsion. Je fis ces mêmes exercices aux deux mains avant de repasser au pas.

Luna ayant bien travailler, je la félicita gracieusement, elle est encore jeune et a fourni un remarquable travail, fruit d'un entraînement de qualité prodigué par une écurie soucieuse du bien être physique et mental de ses chevaux.

Passons aux choses sérieuses.

Peu après mon arrivée, Julien Leconte vint près de moi. Il parlait de Titus, ne disant que du bien sur lui, ce qui me rassura grandement. Il me conseillait de bien placer mes jambes, mes mains. J'en tenais bien compte. J"avais ensuite mis pied à l'étrier. En premier lieu, je me plaçais bien. Mes jambes, mes mains, mon dos. Ensuite je régla mes rênes moyennement courtes. On verra en fonction de Titus, s'il faut qu'elles soient assez courtes ou plutôt longues. Une fois bien placée, je donna un léger coup de bassin, incitant Titus à prendre le pas. Ce dernier reçu l'ordre et s'executa. Je fis attention à ne pas regarder car j'avais quelque fois tendance à faire cette erreur. Je doubla la largeur. Je m'aida du poids du corps pour tourner également. Je continuais au pas. Je vérifiais bien que mes pointes de pieds et uniquement ces dernières soient dans l'étrier et talons vers le bas. J'allais d'abord faire que quelque transitions pas-trot. Je demanda le trot a Titus avec mes aides. Et ensuite je commença les transitions pas-trot.

(Désolé, du texte mais c'est fait via ma 3DS.)

.Différence de niveaux.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Je regardai les deux cavalières travailler leurs chevaux. Elena avait presque finis sa détente et la jument était enfin en place, le dos qui venait se tendre et les hanches abaissaient. Elle était beaucoup mieux et travaillait enfin. Je la laissai donc terminer sa détente sans rien dire pour l'instant et concentrai mon attention sur Esmée. La jeune fille faisait des transitions. Le cheval les faisait sagement, mais je voyais que cela l'énerver et le chauffer un peut. Je dis donc d'une voix claire et forte à Esmée :

- Essaye de le travailler plutôt dans une allure régulière au lieu de faire des transitions tout le temps. Tu verras, il se posera tranquillement sur le mors. Et sois plus souple dans ton attitude. Tu es toute raide au niveau des bras. Pour avoir le meilleur contact possible sur la bouche, il faut vraiment être très souple et bien accompagner le mouvement.

Une fois Elena au pas rêne longue, Luna se dirigea vers moi et s'arrêta en face de moi. Je m'approchai d'elle et lui caressai le chanfrein.

- Ma petite fille. C'est bien, tu es une bonne fille.

La jument se laissa faire et se frotta même contre ma main. Puis je m'adressai à sa cavalière.

- C'est bien Elena. Essaye vraiment de la garder bien ronde et qu'elle vienne chercher son mors vers le bas, avec toujours un abaissement des hanches. Ce dernier point est le plus important et dans toutes les disciplines. Car une fois que tu obtiens cet abaissement, tu peux faire tout ce que tu veux. Mais pour l'instant c'est bien. Tu vas la retravailler encore un peut au trot en attendant qu'Esmée soit prête puis je vous fait sauter.

Apprendre...

Suite à ma détente, Luna rejoignit son propriétaire, installé au milieu de la carrière. À ce moment là, il vint me voir et m'expliqua que, pour lui, je n'avais pas assez approfondie ma détente. Cherchant les points négatifs, que je n'arrivais pas à trouver, de la séance je ne compris pas vraiment et demanda alors plus de précision, en clair, qu'il me dise où ça n'allait pas et comment améliorer ce point. Comme c'est un grand cavalier et que je ne suis, plutôt serai, qu'un de ses disciples, il a donc beaucoup à m'apprendre.

« - Je ne comprends pas, qu'est ce qui ne va pas dans ma détente? »

En attendant sa réponse je faisais marcher Luna pour qu'elle récupère. Cette jeune jument avait beaucoup fourni d'efforts aujourd'hui, je ne comprends vraiment pas ce que me reproche Julien. Ah si! On m'a souvent dis que le travail s'intensifiait quand on montait en niveau, les chevaux sont enrolés de plus en plus jeunes sur les circuits, de ce fait un cheval entraîné pour le loisir est "fini" à six ans alors qu'un cheval de haut niveau sors déjà sur des 1m40 à quatre ans, cela à aussi des atouts, mais des conséquences que je ne connais pas encore.

Erreur de ma part.

Je faisais trop de transitions, je ne faisais pas assez d'allures régulières..J'avais déjà commis une erreur. J'étais démoralisée, et à ce moment précis je me sentais capable de rien faire. Je me repris et respecta à la ligne tout ce que m'avait conseillé de faire. Je caressais Titus, puis je le remis au pas. Ensuite, avec mes aides, je le mis au trot. Je choisis de trotter enlevé. Bien sûr, je regardais si Titus trottait sur le bon diagonal. C'était le cas, donc je n'avais pas à faire deux temps assis-debout. Je gardais le contact, restant souple et en accompagnement du mouvement de ma monture. Je laissais donc Titus au trot, puis je le remis au pas. Je pris une demi diagonale, puis je le remis au trot. J'allais préparer un départ au galop. Dans le prochain, coin, nous allions démarrer au galop.

Je gardais bien le contact, puis une fois dans le coin, je glissais ma jambe et hop, Titus se mit à galoper. Je restais bien assise dans ma selle, accompagnement le mouvement du galop, comme si je jettais la selle en avant. Je maintenais son galop, gardant les rênes au contact ainsi que les jambes. Ensuite, après avoir fait deux tours je repassa Titus au trot. D'abord un trot assis, puis un bon trot enlevé. Je restais au trot enlevé, puis je repassais au pas. Je tapotais l'encolure de Titus.
-C'est bien mon beau!
Je le laissais marcher les rênes longues, le laissant souffler.

.Explications.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Elena ne comprenait pas ce que je venais de lui dire. Enfin, elle ne comprenait pas ce qui n'allait pas dans sa détente. Mais sa détente était très bien, il faut juste maintenant qu'elle cible un peut plus sur la mobilité des hanches maintenant. Je réfléchis à ce que j'allais lui dire avant de lui répondre :

- Non, la détente que tu viens de faire est très bien, tu as un bon contrôle de la jument et tu lui impose petit à petit des contraintes. Je te dis juste qu'il faudrait maintenant chercher petit à petit l'abaissement des hanches et l'avoir un peut plus souple et plus décontracté dans la bouche car je la sens un peut figer. Mais tout ça, sa s'obtient avec du travail sur le plat, des déplacements des hanches pour travailler sur la mobilité, et des flexions à droite, puis à gauche, pour obtenir la décontraction dans la bouche. Tu vois ce que je veux dire ou toujours pas ?

Je vis que Esmée était déjà au galop. Titus était dans une bonne attitude et galopait doucement. Mais Esmée fit une détente plutôt rapide. Seulement deux tours de galop, sa suffit pas. Je m'excusai auprès de Elena et me dirigeai vers Esmée.

- C'est bien Esmée, mais galope le encore un peut. Il n'est pas assez détendu la. Continue d'avoir toujours une allure régulière et un cheval souple, d'accord ? T'inquiète pas, je sais que c'est dur pour une débutante de faire une détente individuelle, ne stresse surtout pas. Reste détendu et souple dans ta position. Ok ?

Application.

Julien m'expliqua avec précision ce que je devais obtenir de Luna durant cette séance, entre autre l'abaissement de ses hanches, de la souplesse et de la décontraction tout ça en travaillant sur des assouplissements latéraux et longitudinaux. En clair, il fallait que je travaille la jument sur des cercles aux deux mains en l'incurvant, cela l'amenera à venir tendre sa ligne de dos et engager ses postérieurs soit la mettre sur la main tout en l'ayant décontractée dans la bouche. Donc, ne pas figer ses mains pour ne pas bloquer les mouvements de la jument, garder de l'impulsion et bien encadrer cette jeune Selle Français.

Suite aux explications du cavalier je mets Luna au trot sur un cercle et procède à l'exercice cité plus haut. Pour ne pas blaser la jument, je fragmente les assouplissments par des retours sur la piste, des changements de main, de l'incurvation dans les courbes, etc... Au bout d'un bon quart d'heure de trot et d'exercices, je ressens une jument décontractée - surtout dans la bouche car baveuse - et en place. Je repasse donc progressivement au pas et donne des rênes.

« - C'est bien Luna... » dis-je en félicitant gracieusement l'équidé.

Alors que je faisais marcher la jument, je me mis à penser à demain, à l'avenir. Si par bonheur je suis prise dans ce superbe haras et que j'ai la charge d'un ou plusieurs chevaux il va falloir que je me documente, trouve des exercices ludiques et enrichissants pour ces montures, les divertir pour ne pas les blaser, etc... Fiou! Ne t'emporte pas Elena, tu ne connais toujours pas l'issue de ce test, mais garde espoir!

Détente trop courte.

Julien Leconte était occupé de parler à Elena, qu'il conseillait sans doute. Peu après, il s'excusait auprès d'elle et se dirigea vers moi. Il me dit que c'était bien, mais que je devais encore faire galoper Titus, car il n'était pas assez détendu. J'étais dégoutée de moi-même, car je l'avais appris, mais c'est comme si tout à coup je perdais tout mes moyens. J'hochais de la tête, disant que j'avais compris et rassembla mes rênes. Je mis Titus au pas, je le faisais marcher un peu, puis je le mis au trot. Je regardais si je trottais sur le bon diagnoale,et oui, coup de chance, aujourd'hui! Une fois qu'on s'approchait d'un coin, je reculais ma jambe donnant l'ordre à Titus de passer à l'allure suivante. Il s'exécuta, et commença à galoper aisément, dans une bonne allure. J'accompagnais le mouvement, restant au contact et souple. Titus semblait assez concentré, c'était parfait. Je m'obligeais à garder mes jambes fixes, car au galop j'avais tendance à ne pas garder mes jambes fixes et à même perdre mes étriers, mais mes efforts ont payés, aujourd'hui! Je fis un troisième tour au galop, puis j'ordonna à Titus de repasser au trot. Ce dernier trottait vivement, entre le trot et le galop, donc je tirais légèrement sur les rênes pour qu'il ralentisse un peu son trot. Trot assis, que j'étais, puis je repassais au trot enlevé. Je pris une diagonale pour changer de main. Je regardais si Titus trottait sur le bon diagonale, et non. Je procédais donc comme on m'avait appris; je fis deux temps assis, deux temps debout. Ok, tout était parfait, il trottait sur le bon diagonale. Après avoir trotter sur deux tours de pistes, je le repassa au pas.

.Voyons voir.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Elena répartit travailler Luna au trot. Le travail qu'elle fit était très bien. Enfin elle avait une jument souple et disponible décontracter dans le mors et qui venait le chercher bas. Je fis donc savoir a Elena que c'était super ce qu'elle faisait, qu'elle devait continuer comme cela. Je regardais ensuite Esmee. Elle répartis au trot puis au galop et fit encore quelques tours. Titus en cheval obéissant faisait calmement tout ce qu'elle lui disait et galoper d'une allure régulière et souple. Alors qu'elle commencer a avoir quelque chose de bien, elle repassa au pas. Le cheval était toujours pas en condition de sauter a mon goût. Il ne fallait jamais négligé la détente car elle conditionnait tout le travail par la suite. Je dis donc a Esmee de venir.

- C'est encore pas assez. Il est bien la, mais il faut vraiment que tu l'ai souple et prêt physiquement a aller sauter. Tu vas te mettre sur un cercle au trot autour de moi et lui faire faire des flexions a l'intérieur, tu remets droit, puis vers l'extérieur, puis droit ect. Jusqu'à ce que tu l'ai la nuque basse. D'accord ?

Je vis qu'Elena venait de terminer sa détente. Je lui dis de bien la marcher, que j'allais la faire sauter tout de suite après.

Encore.

Julien me demanda de venir, j'avais sûrement fais une erreur. Il me demanda de se mettre sur un cercle autour de lui. Au trot. Faire des flexions. Bon je peux vous avouer que je ne l'ai jamais fais cela, mais on va y arriver. Je mis donc Titus sur un cercle, au trot, je commençais donc des flexions intérieures, extérieurs, tête droite, intérieur, extérieur. Je ne l'avais pas encore la nuque basse, mais je continuais ainsi. Après quelques minutes, Titus céda et eus la nuque basse. J'étais assez fière de moi, car je n'avais jamais pratiquer cette exercice, et j'aurais jamais cru y arriver. Je continuais le cercle au trot et caressais d'une autre main Titus, le félicitant de son bon travail. J'avais quelque peu hâte de sauter, et j'espère que Julien allait être satisfait de la détente, à présent.

Elena.

Pendant que je faisais marcher Luna afin qu'elle récupère, j'observais Esmée qui travaillait Titus au trot sur un cercle. En demandant différentes flexions, la jeune femme obtient un cheval posé sur le mors et dans une bonne attitude, chapeau pour une cavalière d'un tel niveau, elle progressera vite!

Détournant le regard du couple quand ils eurent finis l'exercice, j'observa l'extérieur de la carrière. Deux pouliches de 3 ans se chamaillaient dans un paddock, au menu, départs au galop furtifs, ruades exeptionnelles, sauts de mouton gigantesque et mordillage amicale. Regardant Luna, je lui dis intérieurement « Toi aussi tu étais comme ça il y a un an, avec tes copines! »

Au loin, j'aperçus un puissant étalon noir qui piaffait aux côtés d'un palfrenier plutôt maigrichon. Cette image me fit rire, ce puissant et gros cheval et ce maigrelet bonhomme et pourtant, le cheval ne se rebelle pas et le palfrenier semble ne pas se soucier de la force de cet animal.

.Obstacle.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Esmée obtient enfin une décontraction du cheval a force de flexion et de travail dans la bouche. Je la félicitai et lui dis de marcher au bout de 10-15 minutes environ. Puis je lui dis d'arrêter et de le marcher rênes longues. Je me dirigeai vers un petit vertical bleu et le baissai à 60 cm. J'attendis que les deux chevaux ai bien souffler avant de dire aux jeunes filles :

- Bon, on va passer à l'obstacle. Elena, tu la mets dans un bon galop, pas trop rapide, et tu la laisse se débrouiller devant sa barre. Tu la soutiens juste un peut dans la main pour pas qu'elle parte complètement sur les antérieurs mais tu la laisse gérer sa foulée. Esmée, quand à toi, tu mets Titus dans un bon galop aussi et tu attends tranquillement ton saut en te mettant en équilibre qu'au dernier moment. Je te dis ça car souvent j'ai vu des cavaliers débutants se mettre en équilibre 100 mètres avant l'obstacle, donc bon, c'est pas comme cela qu'on gagne en contrôle. Ok, aller go.

Au bout d'un bon quart d'heure à récupérer de notre détente, Julien nous indiqua, à Esmée et moi-même, le début du premier exercice de cette séance. Tout en installant l'obstacle, le cavalier nous expliqua ce que nous avions à faire pour bien réaliser cet exercice. Pour Luna, il me dit qu'il fallait que je laisse la jument "s'installer" devant les barres, qu'elle trouve le "truc" pour franchir correctement le vertical sans pour autant la lâcher.

Rassemblant de nouveau mes rênes, je mets Luna au trot sur une grande volte. Reproduisant le même exercice que pour le galop, j'incite la jument à tendre sa ligne de dos et engager les postérieurs sous sa masse. Timidement, la jument adopte un position semblabe, je tâche donc de la rassurer sur le bon déroulement de l'exercice en changeant d'allure et en regagnant la piste. Désormais au galop, je prends tranquillement la direction du vertical, une fois face et au milieu de l'obstacle, je redresse la jument, m'assois dans ma selle en gardant les jambes et les mains au contact de la jeune selle français puis j'attends la battue des antérieurs sans faire une quelconque autre action. Luna cale sa foulée comme elle le sent, par chance elle tapa un bon nombre de foulée et pris bien son appel. Lors du saut, j'accompagne le mouvement, reception je me redresse et continue droit au galop. Arrivées sur la piste - et comme Luna galopait pour aller à main gauche - je pris la piste à gauche et repassa la jument au trot, sur un cercle, puis au pas en regagnant la piste.

Jump..

Le grand moment était à présent venu, l'obstacles. Julien installa un obstacle qui tournait aux environs de 60 cm, tout en nous indiquant, à Elena et moi, ce nous devions faire. Quand il s'adressa à moi, il me dit de mettre Titus dans un bon galop, et de bien attendre d'être à mon obstacle pour me mettre en équilibre. Ok, message reçu!

Je rassemblais mes rênes, et mis Titus sur un trot sur une volte, et puis, je regagne la piste marchant large et je le mets dans un bon galop. Je dirigeais Titus en la direction du petit vertical bleu. Une fois en chemin de l'obstacle, je gardais le contact, et comme Julien l'avait dit, j'attendis au dernier moment pour me mettre en équilibre. Donc, au dernier moment je me mise en équilibre, accompagnant Titus dans son saut, sans me crisper et sans trop tirer les rênes. Le cheval sauta parfaitement, à mes yeux, il avait plus ou moins bien ranger ses antérieurs et ses postérieurs. Je le félicitais, le remis sur la piste au trot et puis au pas.

.Obstacle.

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

Je regardai les deux cavalières faire leur saut tranquillement comme je l'avais demander. Elena attendit bien tranquillement son saut sans agir sur la jument. Luna arriva sur son obstacle sans rien dire, cala comme elle put sa foulée et sauta quelque peut figer ou je ne sais quoi. L'abord était très bien, mais le saut, à mes yeux, n'était pas terrible. Elena n'y était strictement pour rien, elle avait parfaitement fait son taf. C'est juste l'attitude de la jument lors du saut qui ne me plaisait pas outre mesure. Voyons voir comment s'en sortait Esmée avant de changer quelque chose.

Esmée adopta une bonne attitude, quoi que un peut figer dans ses épaules et dans ses bras. Mais elle laissa faire son cheval tranquillement et il arriva un peut dans le pied tout seul et fit un petit saut en cloche. Quel cheval ! Car c'était le type de saut que je demandai aux débuts de mes détentes à l'obstacle. Lui, il avait tout compris ! Bref. Je partis chercher une barre supplémentaire et la mise en avant du vertical de détente de sorte qu'il y ai juste la battue entre la barre et le vertical. Puis je me tournai vers mes cavalières :

- Elena, très bien dans ton attitude. C'est vraiment ce qu'il faut faire. C'est juste l'attitude de la jument au dessus de sa barre qui ne me plait pas trop, c'est parce que, je pense, elle se sent un peut perdue. Mais c'est pas grave, je viens de mettre une barre d'appel. Tu viens pareil, dans un petit galop tranquille, tu pose tes mains et tu essaye juste avec la voix de garder une allure constante devant la barre. Mais tu la laisse faire totalement. Elle va peut être appréhender la barre d'appel au début mais c'est pas grave, on y va comme même. Esmée, très bien, continue comme cela. Mais essaye d'être un peut plus lâche dans tes épaules et dans tes bras pour être plus souple et être moins figer sur les rênes. Pareil, tu refais le même abord en essayant d'être plus souple, sans te préoccuper de la barre d'appel, Titus se gérera tout seul avec cela. Aller, vous m’enchaînez deux sauts, une fois à main droite, une fois à main gauche avant que l'autre y aille.

Jill Holmes

Je marchais depuis l'entré du bureau a la recherche de ce foutu directeur qui n'étais même pas dans son bureau, après tout il était peut-être entrain de monté un des chevaux, puis je le vis dans un cours. Il accepte des cavaliers qui on encore besoin de quelqu'un pour monté. Complétement stupide, c'était vraiment une perte de temps. J'arrivais a la barrière. Je regardais le cours qu'il donnait avec impatience. Je m'appuyais contre la barrière puis je commençais a me dire que c'était une vrai perte de temps. Je soupirais assez fort pour que l'on remarque ma présence. J'aimais pas que l'on me tourne le dos alors que celui ci ne m'avais pas encore vue, je venais aussi d'arriver c'était complètement normale mais pas a mon point de vue. Je regardais les deux chevaux qui étaient dans la carrière de saut, ils sautaient. Puis je vis un oiseau ce posé prêt de moi et le poussais pour qu'il parte. Sans faire attention si un cheval venait de passé a côté de moi, j'en avais rien a faire des autres. J'aurai bien pus faire peur a un des deux chevaux et que sa sa cavalière par surprise tombe. Si c'était le cas, c'était bien fait pour elle, elle avait qu'a savoir monté surtout qu'un cheval c'est imprévisible. C'était une vrai peste.

Dès qu'Esmée nous eut rejoint Julien fit le point sur nos première prestations. Pour Luna et moi même, il me fit savoir que mon attitude était correcte, mais pas celle de la jument. Le cavalier ajouta qu'il la trouvait perdue et me donna des indications pour le prochain exercice. Effectivement le petit saut timide qu'elle m'avait fait ne m'avait pas non plus plut. Comment puis-je y remédier? Il va falloir que je me renseigne, cela pourra m'être utile si je rencontre un type de cheval similaire plus tard.

Pendant qu'il s'adressait à Esmée, Julien installa une barre d'appel devant le vertical. Enfin, quand il eut terminé, il nous donna le feu vert pour aller aborder l'obstacle. Comme nous avions adopter un ordre de passage au premier saut, je m'engagea en première sur la piste.

Reproduisant les mêmes actions que pour le saut précédent, j'aborde l'obstacle dans une attitude semblable. Je pose mes mains, accompagne le mouvement de la jument, garde mes mains et mollets au contact puis je l'incite avec la voix à maintenir son allure. Luna pointa les oreilles vers l'avant à la vue de la barre d'appel mais compris vite que cette dernière n'allait pas lui faire de mal, au contraire! L'aidant à prendre sa foulée d'appel, elle ne lui était que bénéfique. Malgré cela le premier saut fut hésitant, mais le deuxième sera bon car elle aura compris comment faire. Après l'obstacle je continue droit, repasse au trot puis demande le galop à l'autre main.

Progressant vers l'obstacle une nouvelle fois, j'applique les conseils de Julien cités plus haut. Luna ayant compris l'exercice aborda plus posément l'obstacle. Je continus tout droit, repasse au trot sur un cercle puis au pas sur la piste et enfin.je félicite la jument.

Jump.

D'après Julien, c'était assez bien que j'avais fais, sauf que je devais me montrer plus souple en accompagnant le mouvement du cheval. Je tiendrais très bien ce conseil. Ensuite, il installa une barre d'appel à l'obstacle. Il me rassura en me disant que Titus allait enchaîner la barre sans aucuns problèmes. Elena commença en première, et je la regardais faire. Elle montait vraiment bien, c'était vraiment très bien! A mon avis son niveau devrait être galop 6.

J'avais donc regardé les deux sauts qu'avait enchaîné Elena, et me préparais, rassemblant mes rênes. Je repossitiona correctement mes pointes de pieds et fit bien attention à ce que mes talons soient vers le bas. Une fois prête, bien les jambes au contact. Ensuite, je partis aborder l'obstacle à main gauche, me mettant au dernier moment en équilibre et accompagnant le mouvement du saut avec encore plus de souplesse qu'autrefois. J'étais, pour moi assez satisfaite de mon premier saut. Ensuite, je pris la piste à main droite et partis une deuxième fois aborder l'obstacles. Même chose, j'appliquais les conseils de Julien, c'est à dire me mettre en équilibre au dernier moment et ne pas restée figée sur mes rênes, accompagner avec souplesse. Une fois l'obstacle sauté, je caressais Titus, très contente de lui. Je remis le cheval sur la piste, au pas, le caressant toujours en guise de félicitation.

.Nouvelle tête ?

« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité. »

- Ok très bien pour vous deux. Tu as ressentis Elena ? Elle est beaucoup mieux dans ses sauts avec la barre de réglage. Donc continue comme cela. Surtout, elle ne doit pas accélérer et garder une allure constante. Donc dirige la avec ta voix, elle y répond très bien. Mais continue comme cela, c'est satisfaisant dans l'ensemble. Esmée, beaucoup mieux. Tu vois, quand tu es plus détendue, lui il est plus décontracter dans la bouche et vient plus facilement chercher sa foulée et monter son dos. Donc continue à rester bien souple comme tu viens de le faire.

Je montai la barre à 80 cm et dis d'y aller, pareille que tout à l'heure, une fois à main droite, une fois à main gauche. Soudain, mon regard s'arrêta sur une jeune fille qui attendait au bord de la carrière. Probablement une nouvelle cavalière qui devait arriver aujourd'hui. Je me dirigeai vers elle tout en regardant mon cour pour vérifier ce que faisait mes cavalières. Par chance, elle n'était pas trop loin de l'obstacle sur lequel je faisais détendre.

- Bonjour, je suis Julien Leconte, le propriétaire du haras. Puis-je vous aider ?

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